Le théâtre comme échappatoire

24 septembre 2014

Le théâtre comme échappatoire

Médéa, à 40 km de Blida et moins de 100 km d’Alger, se targue de disposer d’un festival de théâtre décernant chaque année « la grappe d’or » de la meilleure pièce de théâtre mais cela ne suffit point pour faire de la ville et de la région un centre d’apprentissage pour le théâtre. « Nous aimerions bien voir la concrétisation de la promesse d’un théâtre régional à Médéa, projet pour lequel le précédent responsable de la culture à Médéa, M. Ayache, s’y employait » révèlera M. Ould Medjbeur. Ce dernier déclare posséder le théâtre dans le sang mais il poursuit ses études en 1ère année de gestion à l’université de Médéa. « Toutes les productions parvenant d’Egypte, de Turquie ou d’un autre pays me permettent d’étudier et d’analyser les expressions corporelles, le mouvement et les intonations de la voix ; c’est de la formation gratuite mais sans enseignant » conclut le jeune Seif Eddine.

Des jeunes s'intéressent aux activités théâtrales
Des jeunes s’intéressent aux activités théâtrales

Les deux comédiens qui se sont produits à Boufarik et Blida jouent du théâtre depuis l’âge de 10 ans : « Nous étions dans la troupe Afrah chez M. Benechnacha qui est également auteur de pièces » révèle M. Ould Medjbeur avant que le jeune Talbi renchérit en affirmant qu’il apprend encore aujourd’hui chez M. Hilali. Ayant le jeu théâtral dans le sang, ils font également partie de l’équipe détentrice l’an dernier de la Grappe d’or avec la pièce « Le médecin malgré lui », une adaptation de Ahmed Khoudri.
Ils promettent de revenir prochainement avec une pièce plus étoffée mais donnent rendez-vous pour la fin de ce mois de septembre à Médéa avec la tenue du festival « La Grappe d’or ».

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