Hygiène quand tu nous tiens !
Il n’existe pratiquement plus un quartier de la grande ville de Blida où les détritus ne jonchent pas les rues.
Une réalité devenue banale et les habitants qui ont à coeur la propreté de leur ville ne savent plus à qui se plaindre.
Il existe bien des journées de volontariat avec des pères de famille, des femmes, des étudiantes et des étudiants qui sacrifient une demi-journée le vendredi -jour de repos dominical- pour nettoyer l’environnement des cités, notamment à Bab errahba et la rue du Bey mais, comme par enchantement, dès le lendemain, des « gens » (pour ne pas les désigner par un autre qualifiant) remettent « ça » avec sachets en plastique, cartons vides, épluchures de bananes et autres serviettes en papier.
Les commerçants des grandes artères commerciales n’ont personne pour les verbaliser ! De gros cartons s’étalent sur les trottoirs et gênent une circulation déjà très tortueuse avec le stationnement de véhicules sur les passages piétonniers.
On la nomme « ville des roses » mais c’est un leurre employé durant les campagnes électorales par des candidats à la magistrature qui oublient, dès leur investiture, qu’ils sont au service des citoyens.
A 50 km de la capitale Alger, la ville de Blida souffrirait de cette proximité en constatant que tous les budgets relatifs à l’embellissement vont à la grande métropole.
Pourtant, il suffit de peu pour que Blida retrouve son lustre d’antant !
Commentaires