Nous avions quelque peu prévu -deviné- le parcours futur d’une oeuvre qui colle à « Meursault du roman L’Etranger d’Albert Camus et qui pourrait remporter le Goncourt 2014. Quelqu’un à partir d’Alger a voulu donner une suite à cette histoire en nommant l’Arabe, en lui attribuant une identité.
Aujourd’hui, à la veille de la proclamation des résultats du Goncourt -c’est prévu le 04 novembre- il est appris que « Meursault, contre-enquête » du romancier algérien Kamel Daoud, se trouve dans le dernier carré et qu’il est fort possible qu’il remporte le prix. Croisons les doigts avant de voir une reconnaissance éventuelle pour la littérature algérienne d’expression française. Cette dernière existe bien et des romancières et romanciers comme Yasmina Khadra, Maïssa Bey, Rachid Boudjedra, Ghania Hammadou, …
Ce ne sera que justice pour un genre qui semble parfois perdre sa place devant la poussée des romanciers arabophones et un système scolaire qui éloigne de plus en plus l’apprenant algérien d’une frange importante de ses auteurs, dignes remplaçants des Kateb Yacine, Mouloud Mammeri, Mohamed dib et autre Mouloud Feraoun.
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