Abdelkrim Mekfouldji

Eaux thermales de Hammam Melouane

Les eaux thermales de Hammam Melouane, dans la région de Blida, demeurent un lieu de vacances privilégié pour une grande partie des citoyens du nord du pays. En effet, c’est par familles entières et depuis les premiers envahisseurs de l’ère coloniale que les eaux thermales de Hammam Melouane sont recherchées pour leurs bienfaits au vu de leur richesse en gaz rare, en fer, en magnésium, en azote.

Entrée de Hammam Melouane

La légende veut que lors de la présence ottomane, la fille d’un bey gouvernant a retrouvé l’usage de ses membres ; plus près de nous, un séxagénaire venu de France ressortit à pied, marchant et tout heureux de son « indépendance » après y être entré paralysé. Les histoires de ce type foisonnent et des familles y croeint tellement qu’elles n’hésitent point à faire don d’un coq, en offrande au saint homme de la région, Sidi Slimane.

A l’époque coloniale, unique bâtiment

La « baraka » est demandée également par les femmes et les jeunes filles qui n’hésitent point à jeter du henné dans les bassins des thermes et à allumer des cierges, au grand dam des responsables des structures d’accueil qui veillent à garder les endroits propres.

Justement, au complexe hôtelier sis à l’entrée de la commune et dont l’inauguration remonte à une dizaine d’années, le personnel est aux petits soins avec la clientèle affluant en grand nombre durant ces vacances de printemps.

Entrée du complexe hôtelier

« Je ne peux pas ne pas ramener ma femme et mes filles à cet endroit depuis six ans » affirme un père de famille. Une vieille femme déclare consacrer plus du tiers de son pécule de retraite à soigner ses rhumatismes par les eaux thermales de Hammam Melouane : « Je suis allé dans nombre de villes thermales mais je crois que cet endroit est celui qui correspond le mieux à mes maladies de vieillesse et je n’hésite pas à venir, même seule ! »

Hall de réception de l’hôtel Zaïm

MM. Belkacem et Mohamed Saadi, du personnel d’encadrement du complexe hôtelier, parlent fièrement de ce lieu très recherché pour les cures. « Ces eaux permettent même de se relaxer pour les personnes victimes d’angoisses ou de dépression et nous offrons notamment cet espace étendu sur près de 3.500 m² avec quatre étages et 90 chambres aux fédérations et associations sportives ainsi qu’à la Caisse d’assurances à travers des conventions » précisera M. Belkacem.

En compagnie de membres de l’hôtel

Des sièges larges pour massages sont éparpillés à travers le large salon d’accueil, près de la réception. Cafétéria, restaurant, boutiques agrémentent ce haut lieu de villégiature sis à moins de 40 km d’Alger la capitale et du chef-lieu de la wilaya (département) de Blida.

Sièges de massage

A la sortie de l’hôtel, des bus déversaient une marée humaine, toute heureuse et pressée de se retrouver au contact des bains chauds. Le long de la rue sont disposés des produits de l’artisanat local,

Produits de l’artisanat de la région

du pain local fait maison proposé aux curistes avec des œufs bouillis. Des aménagements extérieurs, notamment une piscine pour enfants, des aires de jeux et de détente, sont en chantier, en voie de finition.

Chantier future piscine et jeux aquatiques

Le large parking, pouvant laisser place à quelque 300 véhicules,

Entrée parking du complexe

sera notre dernière visite au lieu avant d’entamer la brève descente sur Blida, passant par les monts de l’Atlas tellien.


A Alger, Myriam Sultan, la reine de la musique du Malouf

Ce vendredi à la salle Ibn Zeydoun de Riadh El Feth à Alger se produit Myriam Sultan, la reine du Malouf, native de Constantine. Elle est de retour au pays, comme elle le fait régulièrement,  après quelques mois d’absence. Le médecin vétérinaire qu’elle est n’oublie guère qu’elle possède une voix qu’il serait un crime de calfeutrer.

Myriam Sultan, reine du Malouf

La chanteuse excelle dans le genre Malouf de la musique dite andalouse et le regretté Fergani, -décédé au mois de décembre dernier,  grand maître du genre, l’avait encouragée à poursuivre sur cette voie, elle qui n’a pas hésité introduire du rythme, de la joie dans ce style si mélodieux, comme en écho au grand rocher de Constantine, aux ponts et aux ruelles en pente, à la médina… des arrangements qui permettent de brasser large à travers la Méditerranée. Elle a introduit de nouveaux rythmes avec un cran et une assise qui la placent dans la droite ligne des divas Faïrouz, Keltoum, Warda. La basse et le piano côtoient la derbouka, le tar et le violon ! Ainsi, l’oxygénation va permettre de voyager, d’étaler des ponts entre les musiques, les pays, les airs, pour atteindre l’universalité. Elle revient au classique et se dit adepte des deux styles, des deux genres, « en fonction également du public que nous avons en face ».

Triomphe garanti

Tous les derniers récitals sont du genre classique, notamment ses deux passages à Constantine au mois de décembre dernier.

Depuis son plus jeune âge, la virtuose se mettait en évidence dans les fêtes familiales et scolaires et sa belle voix la portera de Constantine jusqu’à Paris, en passant par Marseille où elle s’y trouvait pour des études supérieures de médecine. En dehors du cursus scolaire, elle suivait à Constantine des cours de solfège et de piano, lui assurant ainsi une maîtrise de plusieurs instruments. Elle ose et réussit la composition musicale, l’écriture de ses poèmes et nombre de ses milliers de fans lui en sont reconnaissants, admirant la beauté des vers alliés à des airs enivrants.

« Ton éloignement me torture,
Je passe mes nuits et mes jours à souffrir et à exprimer des sons de douleur… »

Le malouf devient plus rythmé, dansant grâce au choix de passages de noubas arrangés aux sonorités modernes, autant que pour les artistes chanteurs Mbarek Dakhla ou Abdelaziz Benzina.

Très active depuis 1994, voilà un quart de siècle, Myriam Sultan a à son actif plusieurs CD, dont « L’âme et la corde » en 1997, où elle a repris des grands classiques de la musique orientale, Oum Kaltoum en tête. Elle participa l’année d’après, en 1998 au CD de Juan Carmona « Antes ».

Dans le costume traditionnel constantinois

Grand succès en 2000 avec l’album « Waâlache », dont elle signe la plupart des titres. Elle ose dans cet album une composition world music « Waâlache »,  morceau, qui est aussi le titre de l’album et qui obtiendra le premier prix en novembre 2000 Musique du Monde de l’Adami, FCM, France MP3.  Myriam tenta également avec succès une reprise Malouf « Bil hawa ». Elle était lancée et un des maîtres actuels de la musique Malouf, Abdelhakim Bouaziz, l’y encourage. Constantine, la maman, les racines dans toutes leurs profondeurs sont honorées.

Pont mythique de Constantine

Alger avait Fadila Dziria, Qacentina possède désormais Myriam Sultan, un nom prédestiné. C’est la voix sacrée du Malouf, reconnue en tant que telle par tout le monde de la musique andalouse. Même le regretté Fergani qu’elle appelait au téléphone lors de son hospitalisation en France, « voulait qu’on fasse un album ensemble en 2008 ; il demeure toujours vivant, cet homme humble et correct» ne manquera pas de préciser Myriam Sultan.

Avec le regretté Med Tahar Fergani

Depuis un peu plus d’une année, elle retourne au Malouf traditionnel de par l’accompagnement par des orchestres du genre classique, notamment à la mairie du 13° à Paris ainsi que pour le coffret féminin « commandé » par le ministère de la culture algérien à travers madame Ali Khodja. « C’est acoustique à 100% » selon l’artiste ainsi que les deux récitals donnés à Constantine les 15 et 18 décembre 2016.

Sultan chante

Elle n’hésite pas à chanter l’amour, à le sacraliser, l’attente, la patience devant l’être aimé

Le charme de l’être aimé m’a séduit.
Son éveil et son intelligence m’ont subjugué.
Quand il sourit, mes yeux en deviennent ivres.
Oh mes nuits, et ma patience,

L’artiste souriante, sûre    d’elle-même et de son art

Elle chante sa ville également, elle qui y vit désormais éloignée mais y retournant 3 à 4 fois par an :

Que faire ? Dieu m’a infligé l’épreuve de l’amour,
oh ma gazelle et ma beauté, guéris mes blessures.
Séparé de toi, mon corps dépérit,
et je perds toute patience.
Offre-moi le bonheur de te revoir,
D’autres pourront le comprendre comme un hymne à l’amour… les deux se croisent, se rencontrent, …


l’ISTA à Blida

L’Institut des Sciences et Techniques Appliquées à l’agroalimentaire -ISTA- de Blida s’ancre dans le monde universitaire de la wilaya de Blida depuis décembre 2016 et semble avoir reçu un boom avec la dernière visite que lui a consacrée SE l’ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié, ce lundi 6 février 2017.

L’ambassadeur Bernard EMIE, à l’ISTA de Blida

Le partenariat franco-algérien dans ce domaine se donne comme perspective à court terme la création de 100 instituts de ce type, le premier étant celui de Ouargla et le 6ème à être inauguré étant celui de Blida. Les étudiants auront un cursus de trois années pour l’obtention d’une licence. Les étudiants se sont déclarés très satisfaits des cours et des manipulations aux laboratoires,

     Etudiantes heureuses d’exhiber leur savoir

des sorties sur le terrain, très loin en quelques sorte des multiples problèmes subis par leurs camarades de l’université de Saâd Dahlab où les facultés d’architecture, de pharmacie et de chirurgie dentaire sont secouées par des grèves à répétition. « Nous n’avons raté aucun TP et la totalité des 30 heures hebdomadaires sont assurées » déclarera Amina. « Une bonne ambiance règne au sein du groupe que nous formons et nous ne regrettons guère notre inscription » diront pour leur part des jeunes venus de Djelfa, à quelque 300 km de Blida.

Etudiants venus de différentes régions du pays

« C’est une micro Silicon Valley avec ses espaces dédiés à la formation et à la recherche » assura avec un sourire en coin le recteur de l’université de Blida, M. Abadlia, présent pour la réception de la délégation française aux côtés de MM. Ammour et Moussaoui, du secteur économique privé à Blida, représentants des entreprises privées collaboratrices de l’université dans ce projet que la directrice, madame Lynda Boutekrabt, qualifiera d’engagement réel, loin des conventions vitrines.

Université et entreprises ensemble à l’ISTA Blida

Les filières visées dans un premier temps demeurent celles dont le secteur économique dans la région excelle, à savoir la meunerie, les boissons et le lait et ses dérivés. « il restera à l’avenir à se spécialiser dans le management et s’ouvrir sur la qualité de la vie, la conserverie des fruits et légumes ainsi que les transformations agricoles » précisera M. Ammour qui, aux côtés des entreprises SIM et MAMA, ont rénové l’espace alloué au nouvel institut.

M. Ammour, représentant du secteur privé

Le partenariat public/privé avec une spécificité pour les PME-PMI très bien implantées à Blida permet à l’ISTA de se placer comme leader dans la formation. « Nous formons utilement avec des programmes adaptés aux besoins des entreprises et nous saurons innover afin de nous positionner dans le marché mondial » dira M. Ammour. La théorie est assurée par l’université à hauteur de 60% à travers l’amphithéâtre, les travaux dirigés et la formation pratique offerte sur le terrain ; l’élaboration des programmes se fait en étroite collaboration avec les entreprises, privilégiant l’innovation pouvant assurer la compétitivité, un projet gagnant-gagnant.

            Espace aéré à l’ISTA BLIDA

La visite de SE l’ambassadeur de France en Algérie témoigne de la volonté de s’impliquer dans ce partenariat où la France est également bénéficiaire, sachant que les perspectives de relations étroites s’est illustrée juste le lendemain par la visite du responsable de France Export Céréales à l’ISTA, M. Richard GUIRAGOSSIAN. Faut-il rappeler que Blida couvre 40% des besoins nationaux en dérivés de Blé et que l’Algérie importe plus que tout autre pays une très grande quantité de Blé ? Il demeure le premier importateur dans le monde de blé dur et le second pour le blé tendre. Les derniers achats s’élèvent à plus de 600.000 tonnes pour le mois de janvier et la France se classe dans le peloton de tête des pays assurant la livraison à l’Algérie de ce produit, l’accompagnant notamment par des spécialisations et des formation, d’où ce projet de 100 ISTA pouvant combler le déficit en main d’oeuvre qualifiée.

Les premiers pas ont été assurés à Blida grâce à l’ISTA et l’avenir permettra d’engager davantage le partenariat Université-Entreprises, pour la recherche, l’innovation, le marché du travail.


Khaymet El Hadj Brahim

Khaymet El Hadj Brahim à la sortie du petit village de Soumâa, petit par sa superficie mais célèbre de par l’implantation de l’université Saad Dahlab de Blida, renfermant plus de 40.000 étudiants, impose désormais sa présence.

          Khayma dans un style mauresque

Un restaurant de type saharien, géré par trois familles réunies, perce grâce au bon accueil, au style des tapisseries au mur et au sol, donnant l’impression de fouler les pieds d’une khaima- tente du Sahara- en plein cœur de la Mitidja. On se déchausse à l’entrée de khaymet El Hadj Brahim

     Dès l’entrée, les chaussures sont enlevées

et on déambule pieds nus à l’intérieur des trois salles où des familles entières viennent goûter et apprécier les plats traditionnels de plusieurs régions des portes du désert algérien : Bou Saâada, M’sila, Djelfa, Biskra. Nombre de visiteurs et de clients du Nord retrouvent dans cet espace leurs origines puisqu’ils sont originaires de ces villes mais habitent le nord du pays pour plusieurs raisons.

   Décor propre aux régions du Sud de l’Algérie

La clientèle est reçue dès l’entrée par un personnel vêtu de la tunique saharienne, un habit traditionnel qui rajoute au charme des lieux. Le plafond porte des couvertures de laine où le rouge domine et les pentes imposées à cette tapisserie créent cette impression de « khayma » dont le restaurant tire le nom, « Khaymet El Hadj Brahim , gérée par trois familles dont les liens confortent encore davantage la « petite » affaire. Mourad, Salim et Hadj Nacer, l’aîné, sont présents et redoublent de vigilance afin de répondre à toutes les exigences d’uneclientèle composée de la classe moyenne, notamment. En effet, les prix pratiqués sont à la portée de pratiquement tout le monde et même la quantité y est.

                     Plats traditionnels

Tchekhtchoukha, Z’viti, Berkoukess, couscous, h’miz : des plats aux consonances plus que nostalgiques pour ces cadres de l’intérieur du pays, obligés de travailler à Alger et Blida et devant accepter quotidiennement des menus à la sauvette. A la khaymat El Hadj Brahim, ils retrouvent les senteurs de leurs origines des hauts-Plateaux algériens et ils ramènent eux-mêmes d’autres clients, ravis qu’ils sont de leur montrer un pan de leur gastronomie.

                  Menu en langue arabe

Blida se devait de posséder ce genre de restaurant et elle s’en trouve fière. Reste aux autorités à améliorer l’accès au site, surtout que l’extension de la capitale Alger du côté de Bouinan va ramener encore par centaines une clientèle avide de nouveauté.

   Menu bien expliqué par un personnel avenant

Tables basses, poufs, lumière tamisée, personnel accueillant, prix abordables :

         Mobilier typiquement saharien

autant de facteurs qui assurent la pérennité de cette Khayma qui va faire, à coup sûr, des émules un peu partout au nord du pays.


Le ciné s’invite au lycée de Blida

Cinéma au lycée, thématique réservée à Bachir Derrais, producteur et réalisateur de renom en Algérie, présent dans l’enceinte du lycée privé En Nadjah de Blida juste avant les vacances d’hiver.

Invité par M. Mekfouldji et l’administration, celui qui finalise son dernier film dont le montage financier devant prendre l’ensemble des dépenses a rencontré plusieurs difficultés, s’est déclaré heureux d’être en face de jeunes.

Derrais présent au lycée

 

Il parla d’emblée de l’Histoire véhiculée par le film : « Je me dois d’être collé à la réalité de l’époque et ce n’est pas facile avec des moyens limités ! »

 

Des lycéens collés à ses lèvres poseront des questions sur la manière de réaliser les films, les costumes d’époque, l’absence d’archives en Algérie, la disparition des salles de cinéma.

Métiers du cinéma expliqués par Derrais

 

Ce fut l’occasion pour Bachir Derrais de secouer quelque peu la léthargie des jeunes Algériens en les incitant à exiger des responsables locaux la création de salles de cinéma, de salles pour jeunes, d’instaurer des cycles de formation dans les domaines du cinéma : « Un institut d’arts dramatiques existait ! Il faudra le rouvrir ! » dira-t-il avec force.

Il rappela que le cinéma permet la création de milliers d’emplois : décors, costumes, studios, musique, montage sont des domaines où la jeunesse algérienne pourra s’éclater. « Je ne vous dis pas de quitter l’enseignement ! Il faut s’assurer le diplôme du bac puis tenter sa chance dans les domaines où vous vous sentez apte » précisera-t-il à celles et ceux qui se montraient emballés par la perspective de devenir actrices et acteurs, costumiers ou réalisateur.

Public jeune attentif

Abordant le contenu de son dernier film, Larbi Ben M’hidi, un héros de la révolution algérienne, Bachir Derrais rappela que l’Etat n’aime pas qu’on parle de ces héros là parce que plusieurs d’entre eux ont été assassinés par leurs frères d’armes. C’était le silence dans la salle de conférences ! « Il vous appartient de découvrir tous les pans de la Révolution de 1954 de votre pays ; les acteurs de cette période sont encore au Pouvoir et les clans existent toujours et même le cinéma en subit le coup. »

C’était quelque peu fort pour de jeunes lycéens mais on devinait chez Bachir Derrais cette envie de secouer le cocotier. Le cinéma au lycée c’est également cette vérité. Il parlera de sa jeunesse, de son envie de faire des films, de ses luttes avec les autorités pour faire accepter des projets, allant jusqu’à s’autofinancer et intervenir dans toutes les étapes de la réalisation d’un film.

Derrais explique avec ferveur

Revenant à son film sur un héros bien identifié, il révèlera qu’il lui aura fallu plusieurs années pour amasser des témoignages, consulté des archives en France afin de présenter un grand film à la mesure du personnage. « Il sera un document historique pour les historiens parce qu’il se base sur des faits réels » précisera l’intervenant.

Ainsi, c’est aux historiens de venir à lui et non l’inverse, démontrant la rareté des documents d’histoire et mettant en accusation les autorités françaises qui détiennent l’histoire du pays dans leurs lieux d’Aix-en-Provence et ailleurs.

Fin de l’intervention de Derrais

« Vous devez, vous la jeunesse, demander la récupération des archives, la récupération de votre Histoire récente » conclura Bachir Derrais, au grand regret des filles et des garçons qui en voulaient plus sur ces pages de cinéma et d’histoire, loin des manuels scolaires.

Le cinéma au lycée a ouvert une brèche !